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Parler pour survivre - troisième saison














Parler pour survivre – première saison

Parler pour survivre - deuxième saison

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Épisode 11 : Bolivie
Réalisateur : Felix Atencio-Gonzales

Les jeunes Aymaras de la Bolivie montrent une fierté nouvelle de la culture en composant et en interprétant des chansons dans leur propre langue.  Depuis l’élection du premier président Aymara, Evo Morales, et le premier chancelier Aymara, la voix du peuple Aymara est entendue partout à travers le pays.

Première partie

 

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«Il y a cinq ans, beaucoup de jeunes avaient honte d’être Amayra ou Quechua.  La musique, le théâtre et l’art urbain constituent des outils que plusieurs emploient pour revendiquer et dénoncer.»

- Abraham Bohorquez, chanteur, groupe Ukamau y ke

 

 

En Bolivie, il existe 33 langues différentes, l’Aymara et le Quechua étant deux des plus grands groupes.  Bien que la majorité de la population soit autochtone, l’espagnol est davantage parlée dans les villes.  Plusieurs jeunes Aymaras trouvent la langue désuète et leur volonté de la parler diminue davantage plus quand ils font face à la discrimination et au sarcasme dans les villes.

À El Alto,  les jeunes Aymara organisent un spectacle culturel où on présente la danse, le théâtre, la poésie et la musique.  Les organisateurs croient que l’événement est important afin d’aider les jeunes à se reconnecter à leurs racines et à leur langue.  Le groupe de musique présenté lors de l’événement fait parti de la nouvelle vague.  Ils interprètent des chansons dans leur langue Aymara.  Abraham Bohorquez, du groupe hip hop Ukamau y ke, est l’un des artistes chantant dans sa langue au sujet de la fierté Aymara.

Deuxième partie

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Autrefois interdite, la langue Aymara est maintenant l’une des langues officielles de la Bolivie, en plus d’être enseignée dans les écoles depuis 1994.  L’institut Warista est une organisation qui aide la langue Aymara à survivre.  Établie en 1931 par le peuple Aymara, sans soutien gouvernemental, l’Institut Warista a donné la liberté aux Aymaras d’apprendre à lire et à écrire dans leur propre langue.

La Bolivie se transforme et la voix du peuple Aymara est maintenant entendue à travers le pays et dans les assemblées politiques.  La Bolivie a élu son premier président aymara, Evo Morales, en plus de son premier chancelier aymara.

Troisième partie

« Le problème est que les adolescents ont peur de parler l’Aymara.  Je crois que c’est la peur de la discrimination.  Même s’ils savent parler l’Aymara, ils le cachent.  C’est le résultat de la colonisation.» - Rufino Machaca Mamani

Les médias et la technologie aident les Aymaras à rester connectés à leur langue.  La station Radio San Gabriel diffuse exclusivement en langue Aymara.  Elle diversifie nouvellement ses activités en réalisant des émissions de télévision éducatives en langue Aymara.

Atamira est un programme de traduction basé sur la structure de la langue Aymara.  Il est versatile à un point tel qu’il permet aux locuteurs de douze langues différentes, incluant l’Aymara, de communiquer simultanément sur un forum de clavardage, le Qopuchawi.